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Interview de Madame Farida KEBRI – Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) : Membre du comité d’attribution FACOTT 

Joussour : Pouvez-vous vous présenter ?

Tout d’abord je suis une citoyenne. Je suis cheffe de portefeuille « Gouvernance démocratique » au sein du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

Le PNUD est un programme qui prône plusieurs valeurs dont la démocratie participative et l’insertion des groupes vulnérables. Pour vous dire vrai, ce sont des thématiques qui me tiennent à cœur et qui m’intéressent sur le plan professionnel et personnel.

Joussour : Comment qualifiez-vous votre expérience au sein du comité d’attribution ?

Je dirais qu’il s’agissait d’une expérience très instructive et très enrichissante. La diversité des profils des autres membres du comité et la variété de leurs backgrounds nous ont permis d’aborder les projets sous plusieurs angles. Cette complémentarité a contribué largement à enrichir les débats à de faire ainsi une évaluation plus complète des projets.

Joussour : Qu’est-ce qui vous a le plus marqué dans cette expérience ?

Deux points m’ont spécialement marqué durant cette expérience :

En premier lieu, je trouve le fait de faire appel à des personnes aux profils diversifiés, à des personnes externes à Joussour et associer des gens du mouvement associatif très enrichissant comme concept. Ceci les mobilise et les responsabilise à la fois. Evaluer le travail d’un collègue nous permet d’apprendre mais aussi de comprendre comment se font les attributions, d’en tirer des leçons qui peuvent nous être utiles prochainement si l’on décide de soumettre de nouveaux projets.

En second lieu, je trouve le processus d’attribution en lui-même, intéressant et innovant.

Lire le document du projet, organiser les séances d’audition et clôturer par un débat en plénière. Chacune des trois étapes a son importance et sa valeur ajoutée. Les auditions et les débats collectifs nous poussent, dans certains cas, à revoir nos appréciations quant aux projets. On se sent plus serein après ces temps d’échange et on est plus rassuré par rapport à l’ensemble des décisions prises.

Joussour : Avez-vous un message particulier pour nos lecteurs et pour l’ensemble des acteurs de la société civile ?

Je pense que le rôle des organisations de la société civile est indiscutable. Il s’agit d’un acteur ayant une bonne vision sur l’ensemble de la composante de la société. Il est, par la même occasion, un acteur de dialogue important dans la démarche d’asseoir une culture de responsabilité dans notre société.

Joussour : Quel regard portez-vous sur le projet « Joussour au service des ODD » ?

Aligner le Projet « Joussour au service des ODD » sur l’agenda 2030 est un bon début pour sensibiliser aux Objectifs de développement durable. Les associations ont tendance à faire référence aux ODD mais superficiellement car le concept n’est pas encore totalement maitrisé. Ce projet leur permettra de mieux cerner ces objectifs. Toutefois, un grand travail de fond reste à entamer.

Joussour : Un dernier mot ?

Je remercie Joussour pour le travail fait auprès de la société civile. C’est un vrai trait d’union, comme son nom l’indique. Je vous remercie également de m’avoir donné l’opportunité de faire partie du comité d’attribution et de m’avoir accordé ce temps pour revenir sur cette expérience.

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