« Être piéton ça s’apprend » est un projet mis en place par l’Association Futur pour le Développement (AFD Batna) en partenariat avec le département de Psychologie de l’Université de Batna et des partenaires associatifs et soutenu par le programme Joussour dans le cadre du fonds d’appui aux Animations Thématiques et Territoriales (ATT).
Mme. Mounia Belbahri, chargée de projet, et Mme. Hanifa Salhi, Maitre de conférences en Psychologie à l’Université Batna 1, répondent à nos questions et nous parlent du projet.
Comment est née l’idée de ce projet ?
Mme Salhi : L’idée du projet remonte à 3 ans, cela fait parti des recherches élaborées au sein du Laboratoire Psychologie de l’Usager de la Route Batna 1. L’éducation routière constitue l’un de nos axes importants de recherches.
Belbahri Mounia : Notre partenariat avec le laboratoire permet d’appliquer sur le terrain les recherches de l’université. Notre association sert de trait d’union entre le travail de recherches universitaires et la société.
Quels sont les liens que vous entretenez avec vos partenaires sur ce projet ?
Mme Salhi et Mme Belbahri : Nous avons des liens étroits, coopératifs basés sur le principe de la complémentarité. Le travail académique assure par l’université à travers le laboratoire et l’application sur le terrain assure par l’AFD El Mostakbal.
Quelles innovations votre projet apporte-t-il à la Wilaya de Batna ?
Mme Belbahri : L’innovation de ce projet c’est qu’il fait introduire les principes de l’éducation dans le système scolaire, sans pour autant alourdir le programme établi par l’éducation nationale, et cela avec la participation des élèves et de leurs parents.
Mme Salhi : Si la wilaya de batna arrive à assurer ceci, elle sera une ville modèle pour de futurs duplications possibles dans d’autres villes.
Quels objectifs souhaitez vous atteindre à long terme ? et quels impacts souhaitez vous avoir sur la Wilaya de Batna ?
Mme Belbahri : Cela contribuera aux changement des comportements des enfants de négatifs ou inexistants en changements positifs et responsable.
Mme Salhi : Pour les objectifs, ils sont ambitieux ! Si nous arrivons vraiment à insérer la sécurité routière comme principe de responsabilité individuelle et citoyenne dans les esprits des enfants, nous auront atteint le summum de nos objectifs.
Pouvez vous nous parler de la cérémonie d’ouverture du projet qui a eu lieu au courant du mois de Janvier ?
Mme Belbahri : La cérémonie d’ouverture s’est voulue une forme d’annonce du partenariat entre l’université à travers le Laboratoire afin de sensibiliser les différentes instances et en particulier les autorités locales à l’importance de cette initiative.
Quels sont les prochaines activités que vous allez organiser ?
Mme Belbahri : Nous allons entamer l’application du projet par des journées de formations, puis l’organisation d’activités diverses au niveau des établissements pilotes et, enfin, nous comptons organiser un séminaire pour présenter les résultats de ce projet.